Essling 2009
- pépé le chinois
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- Localisation : attention ne te retourne pas!!!!!
- Le dernier Paladin
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Salut Pepe,
Disons qu'il me les faudrait samedi matin au plus tard a 8h30...
Tu pourras être présent à cette heure ci ?
Merci, tu me sauves...
Disons qu'il me les faudrait samedi matin au plus tard a 8h30...
Tu pourras être présent à cette heure ci ?
Merci, tu me sauves...
- Hugo De Drax
- Site Admin
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Je viendrais samedi après midi vers 14h00. Je suis dispo pour une partie de "Tactique" et j'amenerai aussi des armées pour du AdG.
- Le dernier Paladin
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Il y en a quelques unes sur forum du jeu d'histoire mais surtout j'attends celles de Christian Juenet qui en a pris une pelletée.
J'ai aussi celles de JFG mais dans un format qu'il m'est difficile de traiter.
Dès que ce sera là, je posterais
J'ai aussi celles de JFG mais dans un format qu'il m'est difficile de traiter.
Dès que ce sera là, je posterais
- Le dernier Paladin
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Messieurs,
Essling est un long processus. De toutes les étapes à franchir, je m’apprête à franchir la dernière : Celle du compte rendu de l’organisateur.
Pour vous faire jouer cette bataille, un énorme travail de regroupement des armées à été entrepris. Certaines unités ont même été spécialement peintes pour cette bataille. Au final quelques 2500 figurines 25 mm appartenant à 12 propriétaires différents ont été acheminées. Elles ont été disposées sur 32 m² de tables, décorées avec des décors sur mesure (Danube, maisons exactes des villages d’Aspern et Essling, digue, champs, routes, bois etc…). Ont été préparés également : ordres pour chaque corps, proclamations, effectifs spécifiques au 2ème jour, caractéristiques, munitions, points de règles spécifiques à cette bataille etc…
Par cet immense travail, plus de 30 participants ont été à même de rejouer cette bataille.
Napoléon était joué par Diégo Mané et l’Archiduc Charles était joué par François Chambon. Les 2 étaient maintenus dans l’incertitude de la survie ou non des ponts du danube. Davout pouvait déboucher…
Charles voulait maintenir une pression sur toute la ligne française alors que Napoléon se maintenait en position centrale pour profiter d’un éventuel défaut d’adversaire. Les 2 généraux en chef avaient massés plus de moyens autour d’Essling. Surprise préparée, Napoléon avait regroupé toute son artillerie à cheval et son artillerie de 12 dans le parc d’Essling.
Après une furieuse canonnade, le brouillard se leva, les 2 armées se découvrirent, toute l’armée autrichienne s’ébranla dans la plaine et mit le français sous pression. Dès que l’autrichien fut à bonne portée, les 72 pièces massées au sud d’Essling se démasquèrent et vomirent la mitraille. L’artillerie autrichienne de l’aile gauche fut quasi détruite. A ce signal, la division saint hilaire suivie par Lasalle et Saint Sulpice s’élancèrent à l’assaut de Rosenberg, refroidi par la surprise.
Au centre, les autrichiens, plus prudents et que ce que leurs ordres leur avaient spécifié, entretenaient une canonnade sur toute la ligne mais les 2 divisions commandées par Oudinot étaient bien abritées derrière la digue. Ce qui n’était pas le cas des restes de la division d’Espagne ainsi que de la garde qui récupéraient les boulets perdus. Aspern quand a lui, occupé par la division Legrand était criblé de boulets de 50 pièces. Les pertes augmentaient de manière vertigineuse et l’inquiétude allait grandissante.
Saint Hilaire alla percuter Rosenberg en profitant de la bande de terrain plus propice aux troupes légères entrainées. Déjà la cavalerie française chargeait les bataillons masses sans trop de résultat si ce n’est celui de fixer l’adversaire. Dedovich qui tenta héroïquement d’attaquer les 72 pièces françaises pour échouer proche du but et retraiter avec pertes et fracas. Toute l’aile gauche autrichienne reculait. Essling subissait, vague blanche après vague blanche les assauts répétés de Hohenzollern.
A 10h00, Rosenberg plia enfin sans rompre totalement mais du laisser du terrain au français. Lasalle poursuivit la cavalerie légère de Rosenberg, le sabre dans les reins tandis que Saint Sulpice chargeait tout ce qui se présentait à lui. Saint Hilaire fit un « à gauche » et se reporta sur Dedovich, accablé par la grande batterie…
10h30, Aspern tomba quasiment totalement entre les mains des autrichiens. Pire, tout le centre se rua enfin à l’attaque. Les 2 camps se livrèrent alors un combat sanglant pour le contrôle de la digue. Oudinot était devenu la cible de la ligne ennemie et de son élite qui vint, Archiduc en tête, intensifier l’attaque. Essling fut mit sous plus forte pression par l’arrivée d’une brigade de grenadiers qui pénétrèrent presqu’aussitôt dans le village. Les bordures nord et Est d’Essling tombaient sous contrôle Autrichien. Les français étaient dans une situation critique.
Dans ces circonstances, Napoléon ordonna une attaque générale sur toute la ligne et renforça son dispositif en avançant la jeune garde. Le résultat ne se fit pas attendre, les autrichiens furent rejetés d’Essling et au-delà de la digue. L’aile gauche autrichienne ne pouvait plus que retraiter… mais… les ponts étant définitivement coupés, Napoléon à court de munitions et peu confiant dans la solidité de son centre ne pouvait plus s’aventurer en avant.
Vers 13h00, les 2 armées sont épuisées par 2 journées d’âpres combats. La bataille n’est plus qu’une longue canonnade mais les français replient en ordre dans l’ile de Lobau. Cependant, ils le feront avec moins de pression que l'historique. Les combats furent furieux dans les villages et à l'est d'Essling où les 2 armées avaient décidé d'attaquer en priorité. Les pertes finales de la bataille s'établissent à 27000 autrichiens pour 23000 français. La bataille a couté la vie de Lannes et Saint Hilaire (cela ne s’invente pas). Plusieurs autres ont été blessés.
Voici les photos :
Hiller s’avance avec sa nombreuse artillerie…
Et la dispose à portée appréciable…
Le centre Français étiré avec la garde et Marulaz en réserve vu par les Autrichiens.
Essling avec son Grenier imprenable
L’aile gauche Autrichienne en masses qui attaque l’intervalle compris entre Essling et Danube.
Mais Saint Hilaire confiant en ses vétérans attend de pied ferme.
Pourtant les masses sont profondes… et avancent avec courage.
Les mêmes vus du sud
Mais une fois à bonne portée, l’artillerie embusquée dans le parc d’Essling pointe ses tubes…
Les Autrichiens sont assommés… et hésitent… C’est à ce moment que Saint Hilaire s’élança... avec la cavalerie de Lasalle et Saint Sulpice en soutien
Weber est enfin prêt a attaquer Essling. La suite ne sera que boucherie…
L’aile gauche Autrichienne recule baïonnette dans les reins mais parvient à atteindre la digue qui ne les protège pas complètement de la batterie de la garde qui les prend en écharpe depuis l’autre rive du Danube. La cavalerie Française, à peine passée charge déjà…
L’extrémité Est d’Essling est en feu… Au loin les Autrichiens voient le débouché de l’attaque Française.
Les combats pour le contrôle de la digue de l’aile droite font rage… Les français prennent l’ascendant. Les cuirassiers un peu plus loin se font stopper par les bataillons masses et les décharges de mitrailles… puis seront traversés par les hussards que vous voyez déboucher de la droite. Ces braves enhardis se feront sévèrement punir par la 2ème vague de cuirassiers.
Au centre, les autrichiens rendus timorés par la vision d’une digue solidement défendue décident enfin de s’avancer mais choisissent de « tâter » l’ennemi en envoyant des lignes.
La grande batterie française s’est avancée et Dedovich alla tester la renommée des artilleurs français pour le bien du reste de l’armée. La réponse saute aux yeux, l’infanterie fut accueillie et retraita illico en désordre
Centre, à proximité d’Aspern, le général Carra saint Cyr exhorte ses hessois pendant l’avance Autrichienne.
L’archiduc, voyant que les attaques piétinent engage la moitié de ses réserves au moment où Hohenzollern et Bellegarde parviennent enfin a distance tactique des Français.
Centre gauche français, pendant que Carra saint Cyr s’accroche bec et ongles a la digue, Marulaz fait un à gauche pour empêcher les Autrichiens de couper la communication avec Aspern.
Aile droite française, après moults corps à corps et multiples charges de cavaleries, Rosenberg retraite enfin vers Enzersdorf, laissant la digue aux français. Le coup de marteau de Lannes à bien fonctionné, la cavalerie engage la poursuite.
Essling supporte, vague après vague les assauts autrichiens. Boudet se multiplie aux 4 coins du village pour organiser la défense désespérée. Napoléon envoya la division Demont pour soutenir tandis que la Division Nansouty patiente en arrière.
Aspern, après plusieurs heures de bombardements est quasiment totalement pris par Hiller. Les restes de la division Legrand organise une défense désespérée dans la partie sud du village. Masséna ayant été sonné par un boulet qui a tué son cheval n’a pas pu insuffler la victoire sur ce secteur.
Carra saint Cyr sous très forte pression…
Les Grenadiers montrent l’exemple en venant percer le centre droit français. L’ensemble de l’armée se met à y croire et le bataillons de Bohême se mettent à les imiter !
Ici le même exemple avec l’autre division de Grenadiers qui dès la première attaque enleva les la lisière nord Est d’Essling.
Ici, vous voyez l’importance d’Essling que l’on pourrait qualifier de vitale. C’est le point de pivot de l’attaque de l’aile droite française (la grande batterie) en même temps que le dernier point d’encrage du centre (Nansouty s’est réorienté face à la menace des réserves Autrichienne).
Saint Hilaire laisse Lasalle et Saint Sulpice poursuivre et fait un à gauche pour accabler Dedovich déjà bien émoussé par la grande batterie.
Ici Enzersdorf occupé par des débris de Rosenberg pendant que la cavalerie tente vainement de ralentir Lasalle.
Rosenberg voit ses prédateurs se précipiter sur lui.
Une bataille dans la bataille, le génie français s’active à préserver le pont du 3ème bras du Danube, également fragilisé.
Pendant ce temps, Larrey essaye tant bien que mal de sauver ce qui peut l’être…
Essling est tantôt pris…
Tantôt repris…
Les pauvres repassant devant les canons qui les ont accablés à l’aller…
Essling dans la tourmente…
Au centre conscrits et vétérans se serrent les coudes.
Hiller ne laisse aucun répit à Legrand dans Aspern et le traque comme une bête…
Les bataillons masses font bonne contenance tandis que Saint Sulpice porte une énorme attaque (dans le style « Beuharg ») sur la réserve de cavalerie autrichienne.
L’attentisme ne correspond pas à Masséna qui dès son retour à son poste lance une contre attaque sur toute la ligne.
Les beaux alignements autrichiens sont brisés, le chaos s’installe. Remarquez Masséna commandant des Hessois au milieu du dispositif ennemi.
Les 2 lignes se rallient… Pour les Bellegarde tout est à recommencer.
Dedovich, voyant la cadence de feux de la grande batterie diminuer se lance à nouveau à l’assaut de celle-ci ainsi que de la division Saint Hilaire.
Une fois réorganisé, le centre Autrichien repart à l’assaut de la digue.
Oudinot sur tous points chauds ici réalise la prouesse de repousser les grenadiers Autrichiens.
La division Demont s’engage au moment où la Division Boudet allait succomber.
Ici la photo est floue… mais le chaos est palpable
L’attaque de Dedovich ayant échoué (il restait encore des boulets…), nous voyons une lame de fond se préparer. En effet, les Autrichiens jetant leurs dernières forces dans le combat pour Essling, ne s’aperçoivent pas que la grande batterie se réoriente avec le peu de cavalerie de Colbert ayant franchi le pont au matin.
La cavalerie de Dedovich stoppée nette… l’infanterie qui lache… Il ne reste que quelques bataillons de grenadiers heureusement non engagés sur Essling.
Bellegarde refranchit encore une fois la digue... le centre gauche français lâche prise…
Mais c’est sans compter sans la pugnacité de Masséna qui contre attaque une nouvelle fois… La jeune garde qui s’est avancée apprend par l’exemple ce que le mot sacrifice signifie.
Essling ne sera pas pris, le coup de tonnerre est déjà passé… Les hussards ont foudroyé le flanc de l’attaque. Les autrichiens retraitent.
Les troupes de Bellegarde et Hohenzollern sont épuisées, l’archiduc jette en avant sa cavalerie qui ne pourra rien faire pour entamer la fermeté française.
Prix :
Prix du Beuharg autrichien
Jean Pierre Hyvron alias Weber pour ses incessantes attaques sur Essling dans le pur style bestial
Prix du Beuharg français
Georges Mourgues alias Saint Sulpice pour ses attaques heureuses et malheureuses de cuirassiers sur tout ce qui était a distance
1er Prix du fair play Autrichien
Loic Conus alias Hiller qui a joué avec une sympathie permanente pendant toute la bataille
2eme Prix du fair play Autrichien
Cédric Dominique alias Rosenberg qui n’a pas perdu son calme malgré la pression de ses assaillants
1er Prix du fair play français
Jérémy Arbault alias Legrand qui même écrasé par les boulets autrichiens dans Aspern a rangé sa frustration dans sa poche
2eme prix du fair play français
Yann Bauzin alias Boudet qui à distillé de la bonhommie pendant toute la bataille
Prix du sacrifice français
Mickael Ronchetti alias Masséna qui a perdu quasiment tout son corps d’armée pour l’Empire
Prix du sacrifice Autrichien
Jean Luc Marie alias Dedovich qui s’est attaqué par 2 fois à la grande batterie pour tenter de résoudre un problème insoluble
MerciS à :
-Olivier pour les badges
-Tous les propriétaires de figurines ainsi qu’aux peintres.
-Diégo Mané pour l’ordre de bataille et la préparation des figurines
-Ma femme et moi-même (faut pas s’oublier) pour les décors
-Aux généraux en chef pour tout leur travaux préparatoires
-Les arbitres Nicolas et Bruno pour s’être sacrifiés pour le plaisir des autres
-Les bénévoles de ma famille (maman, Natacha, Sebastien) et belle famille (Belle maman et beau papa) pour la nourriture et le service de qualité
-Aux routards venus des quatre coins de la France
-Christian pour les photos
-Michel Montoya (tactique), Jean François Gantillon (1er Empire), Christophe Pochon (Empire) et Christian Cote (Npow) pour leurs animations sympathiques
Enfin à vous tous, joueurs du jeu d’histoire. Ancien grand timide, en échec scolaire et ayant eu des difficultés professionnelles, vous m’avez obligé au travers du jeu à me hisser à votre niveau par le développement de mes capacités de raisonnement, d’analyses, d’anticipation et d’intuition. Tous, directement ou indirectement m’avez rendu meilleur. Je me suis sorti de mes travers et cela, c’est grâce à vous. Soyez en tous remerciés.
John-Alexandre
Essling est un long processus. De toutes les étapes à franchir, je m’apprête à franchir la dernière : Celle du compte rendu de l’organisateur.
Pour vous faire jouer cette bataille, un énorme travail de regroupement des armées à été entrepris. Certaines unités ont même été spécialement peintes pour cette bataille. Au final quelques 2500 figurines 25 mm appartenant à 12 propriétaires différents ont été acheminées. Elles ont été disposées sur 32 m² de tables, décorées avec des décors sur mesure (Danube, maisons exactes des villages d’Aspern et Essling, digue, champs, routes, bois etc…). Ont été préparés également : ordres pour chaque corps, proclamations, effectifs spécifiques au 2ème jour, caractéristiques, munitions, points de règles spécifiques à cette bataille etc…
Par cet immense travail, plus de 30 participants ont été à même de rejouer cette bataille.
Napoléon était joué par Diégo Mané et l’Archiduc Charles était joué par François Chambon. Les 2 étaient maintenus dans l’incertitude de la survie ou non des ponts du danube. Davout pouvait déboucher…
Charles voulait maintenir une pression sur toute la ligne française alors que Napoléon se maintenait en position centrale pour profiter d’un éventuel défaut d’adversaire. Les 2 généraux en chef avaient massés plus de moyens autour d’Essling. Surprise préparée, Napoléon avait regroupé toute son artillerie à cheval et son artillerie de 12 dans le parc d’Essling.
Après une furieuse canonnade, le brouillard se leva, les 2 armées se découvrirent, toute l’armée autrichienne s’ébranla dans la plaine et mit le français sous pression. Dès que l’autrichien fut à bonne portée, les 72 pièces massées au sud d’Essling se démasquèrent et vomirent la mitraille. L’artillerie autrichienne de l’aile gauche fut quasi détruite. A ce signal, la division saint hilaire suivie par Lasalle et Saint Sulpice s’élancèrent à l’assaut de Rosenberg, refroidi par la surprise.
Au centre, les autrichiens, plus prudents et que ce que leurs ordres leur avaient spécifié, entretenaient une canonnade sur toute la ligne mais les 2 divisions commandées par Oudinot étaient bien abritées derrière la digue. Ce qui n’était pas le cas des restes de la division d’Espagne ainsi que de la garde qui récupéraient les boulets perdus. Aspern quand a lui, occupé par la division Legrand était criblé de boulets de 50 pièces. Les pertes augmentaient de manière vertigineuse et l’inquiétude allait grandissante.
Saint Hilaire alla percuter Rosenberg en profitant de la bande de terrain plus propice aux troupes légères entrainées. Déjà la cavalerie française chargeait les bataillons masses sans trop de résultat si ce n’est celui de fixer l’adversaire. Dedovich qui tenta héroïquement d’attaquer les 72 pièces françaises pour échouer proche du but et retraiter avec pertes et fracas. Toute l’aile gauche autrichienne reculait. Essling subissait, vague blanche après vague blanche les assauts répétés de Hohenzollern.
A 10h00, Rosenberg plia enfin sans rompre totalement mais du laisser du terrain au français. Lasalle poursuivit la cavalerie légère de Rosenberg, le sabre dans les reins tandis que Saint Sulpice chargeait tout ce qui se présentait à lui. Saint Hilaire fit un « à gauche » et se reporta sur Dedovich, accablé par la grande batterie…
10h30, Aspern tomba quasiment totalement entre les mains des autrichiens. Pire, tout le centre se rua enfin à l’attaque. Les 2 camps se livrèrent alors un combat sanglant pour le contrôle de la digue. Oudinot était devenu la cible de la ligne ennemie et de son élite qui vint, Archiduc en tête, intensifier l’attaque. Essling fut mit sous plus forte pression par l’arrivée d’une brigade de grenadiers qui pénétrèrent presqu’aussitôt dans le village. Les bordures nord et Est d’Essling tombaient sous contrôle Autrichien. Les français étaient dans une situation critique.
Dans ces circonstances, Napoléon ordonna une attaque générale sur toute la ligne et renforça son dispositif en avançant la jeune garde. Le résultat ne se fit pas attendre, les autrichiens furent rejetés d’Essling et au-delà de la digue. L’aile gauche autrichienne ne pouvait plus que retraiter… mais… les ponts étant définitivement coupés, Napoléon à court de munitions et peu confiant dans la solidité de son centre ne pouvait plus s’aventurer en avant.
Vers 13h00, les 2 armées sont épuisées par 2 journées d’âpres combats. La bataille n’est plus qu’une longue canonnade mais les français replient en ordre dans l’ile de Lobau. Cependant, ils le feront avec moins de pression que l'historique. Les combats furent furieux dans les villages et à l'est d'Essling où les 2 armées avaient décidé d'attaquer en priorité. Les pertes finales de la bataille s'établissent à 27000 autrichiens pour 23000 français. La bataille a couté la vie de Lannes et Saint Hilaire (cela ne s’invente pas). Plusieurs autres ont été blessés.
Voici les photos :
Hiller s’avance avec sa nombreuse artillerie…
Et la dispose à portée appréciable…
Le centre Français étiré avec la garde et Marulaz en réserve vu par les Autrichiens.
Essling avec son Grenier imprenable
L’aile gauche Autrichienne en masses qui attaque l’intervalle compris entre Essling et Danube.
Mais Saint Hilaire confiant en ses vétérans attend de pied ferme.
Pourtant les masses sont profondes… et avancent avec courage.
Les mêmes vus du sud
Mais une fois à bonne portée, l’artillerie embusquée dans le parc d’Essling pointe ses tubes…
Les Autrichiens sont assommés… et hésitent… C’est à ce moment que Saint Hilaire s’élança... avec la cavalerie de Lasalle et Saint Sulpice en soutien
Weber est enfin prêt a attaquer Essling. La suite ne sera que boucherie…
L’aile gauche Autrichienne recule baïonnette dans les reins mais parvient à atteindre la digue qui ne les protège pas complètement de la batterie de la garde qui les prend en écharpe depuis l’autre rive du Danube. La cavalerie Française, à peine passée charge déjà…
L’extrémité Est d’Essling est en feu… Au loin les Autrichiens voient le débouché de l’attaque Française.
Les combats pour le contrôle de la digue de l’aile droite font rage… Les français prennent l’ascendant. Les cuirassiers un peu plus loin se font stopper par les bataillons masses et les décharges de mitrailles… puis seront traversés par les hussards que vous voyez déboucher de la droite. Ces braves enhardis se feront sévèrement punir par la 2ème vague de cuirassiers.
Au centre, les autrichiens rendus timorés par la vision d’une digue solidement défendue décident enfin de s’avancer mais choisissent de « tâter » l’ennemi en envoyant des lignes.
La grande batterie française s’est avancée et Dedovich alla tester la renommée des artilleurs français pour le bien du reste de l’armée. La réponse saute aux yeux, l’infanterie fut accueillie et retraita illico en désordre
Centre, à proximité d’Aspern, le général Carra saint Cyr exhorte ses hessois pendant l’avance Autrichienne.
L’archiduc, voyant que les attaques piétinent engage la moitié de ses réserves au moment où Hohenzollern et Bellegarde parviennent enfin a distance tactique des Français.
Centre gauche français, pendant que Carra saint Cyr s’accroche bec et ongles a la digue, Marulaz fait un à gauche pour empêcher les Autrichiens de couper la communication avec Aspern.
Aile droite française, après moults corps à corps et multiples charges de cavaleries, Rosenberg retraite enfin vers Enzersdorf, laissant la digue aux français. Le coup de marteau de Lannes à bien fonctionné, la cavalerie engage la poursuite.
Essling supporte, vague après vague les assauts autrichiens. Boudet se multiplie aux 4 coins du village pour organiser la défense désespérée. Napoléon envoya la division Demont pour soutenir tandis que la Division Nansouty patiente en arrière.
Aspern, après plusieurs heures de bombardements est quasiment totalement pris par Hiller. Les restes de la division Legrand organise une défense désespérée dans la partie sud du village. Masséna ayant été sonné par un boulet qui a tué son cheval n’a pas pu insuffler la victoire sur ce secteur.
Carra saint Cyr sous très forte pression…
Les Grenadiers montrent l’exemple en venant percer le centre droit français. L’ensemble de l’armée se met à y croire et le bataillons de Bohême se mettent à les imiter !
Ici le même exemple avec l’autre division de Grenadiers qui dès la première attaque enleva les la lisière nord Est d’Essling.
Ici, vous voyez l’importance d’Essling que l’on pourrait qualifier de vitale. C’est le point de pivot de l’attaque de l’aile droite française (la grande batterie) en même temps que le dernier point d’encrage du centre (Nansouty s’est réorienté face à la menace des réserves Autrichienne).
Saint Hilaire laisse Lasalle et Saint Sulpice poursuivre et fait un à gauche pour accabler Dedovich déjà bien émoussé par la grande batterie.
Ici Enzersdorf occupé par des débris de Rosenberg pendant que la cavalerie tente vainement de ralentir Lasalle.
Rosenberg voit ses prédateurs se précipiter sur lui.
Une bataille dans la bataille, le génie français s’active à préserver le pont du 3ème bras du Danube, également fragilisé.
Pendant ce temps, Larrey essaye tant bien que mal de sauver ce qui peut l’être…
Essling est tantôt pris…
Tantôt repris…
Les pauvres repassant devant les canons qui les ont accablés à l’aller…
Essling dans la tourmente…
Au centre conscrits et vétérans se serrent les coudes.
Hiller ne laisse aucun répit à Legrand dans Aspern et le traque comme une bête…
Les bataillons masses font bonne contenance tandis que Saint Sulpice porte une énorme attaque (dans le style « Beuharg ») sur la réserve de cavalerie autrichienne.
L’attentisme ne correspond pas à Masséna qui dès son retour à son poste lance une contre attaque sur toute la ligne.
Les beaux alignements autrichiens sont brisés, le chaos s’installe. Remarquez Masséna commandant des Hessois au milieu du dispositif ennemi.
Les 2 lignes se rallient… Pour les Bellegarde tout est à recommencer.
Dedovich, voyant la cadence de feux de la grande batterie diminuer se lance à nouveau à l’assaut de celle-ci ainsi que de la division Saint Hilaire.
Une fois réorganisé, le centre Autrichien repart à l’assaut de la digue.
Oudinot sur tous points chauds ici réalise la prouesse de repousser les grenadiers Autrichiens.
La division Demont s’engage au moment où la Division Boudet allait succomber.
Ici la photo est floue… mais le chaos est palpable
L’attaque de Dedovich ayant échoué (il restait encore des boulets…), nous voyons une lame de fond se préparer. En effet, les Autrichiens jetant leurs dernières forces dans le combat pour Essling, ne s’aperçoivent pas que la grande batterie se réoriente avec le peu de cavalerie de Colbert ayant franchi le pont au matin.
La cavalerie de Dedovich stoppée nette… l’infanterie qui lache… Il ne reste que quelques bataillons de grenadiers heureusement non engagés sur Essling.
Bellegarde refranchit encore une fois la digue... le centre gauche français lâche prise…
Mais c’est sans compter sans la pugnacité de Masséna qui contre attaque une nouvelle fois… La jeune garde qui s’est avancée apprend par l’exemple ce que le mot sacrifice signifie.
Essling ne sera pas pris, le coup de tonnerre est déjà passé… Les hussards ont foudroyé le flanc de l’attaque. Les autrichiens retraitent.
Les troupes de Bellegarde et Hohenzollern sont épuisées, l’archiduc jette en avant sa cavalerie qui ne pourra rien faire pour entamer la fermeté française.
Prix :
Prix du Beuharg autrichien
Jean Pierre Hyvron alias Weber pour ses incessantes attaques sur Essling dans le pur style bestial
Prix du Beuharg français
Georges Mourgues alias Saint Sulpice pour ses attaques heureuses et malheureuses de cuirassiers sur tout ce qui était a distance
1er Prix du fair play Autrichien
Loic Conus alias Hiller qui a joué avec une sympathie permanente pendant toute la bataille
2eme Prix du fair play Autrichien
Cédric Dominique alias Rosenberg qui n’a pas perdu son calme malgré la pression de ses assaillants
1er Prix du fair play français
Jérémy Arbault alias Legrand qui même écrasé par les boulets autrichiens dans Aspern a rangé sa frustration dans sa poche
2eme prix du fair play français
Yann Bauzin alias Boudet qui à distillé de la bonhommie pendant toute la bataille
Prix du sacrifice français
Mickael Ronchetti alias Masséna qui a perdu quasiment tout son corps d’armée pour l’Empire
Prix du sacrifice Autrichien
Jean Luc Marie alias Dedovich qui s’est attaqué par 2 fois à la grande batterie pour tenter de résoudre un problème insoluble
MerciS à :
-Olivier pour les badges
-Tous les propriétaires de figurines ainsi qu’aux peintres.
-Diégo Mané pour l’ordre de bataille et la préparation des figurines
-Ma femme et moi-même (faut pas s’oublier) pour les décors
-Aux généraux en chef pour tout leur travaux préparatoires
-Les arbitres Nicolas et Bruno pour s’être sacrifiés pour le plaisir des autres
-Les bénévoles de ma famille (maman, Natacha, Sebastien) et belle famille (Belle maman et beau papa) pour la nourriture et le service de qualité
-Aux routards venus des quatre coins de la France
-Christian pour les photos
-Michel Montoya (tactique), Jean François Gantillon (1er Empire), Christophe Pochon (Empire) et Christian Cote (Npow) pour leurs animations sympathiques
Enfin à vous tous, joueurs du jeu d’histoire. Ancien grand timide, en échec scolaire et ayant eu des difficultés professionnelles, vous m’avez obligé au travers du jeu à me hisser à votre niveau par le développement de mes capacités de raisonnement, d’analyses, d’anticipation et d’intuition. Tous, directement ou indirectement m’avez rendu meilleur. Je me suis sorti de mes travers et cela, c’est grâce à vous. Soyez en tous remerciés.
John-Alexandre
- Le dernier Paladin
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Tu as raison...
Je vais me pencher sur le sujet et voir ce qui est possible :roll:
Je vais me pencher sur le sujet et voir ce qui est possible :roll: